Si les botanistes connaissent l’importance du cycle de vie des plantes dans le bon maintien de l’écosystème, ce n’est pas toujours le cas avec les agriculteurs. En réalité, que l’on soit curieux de l’écologie ou pas, il est primordial de comprendre ce cycle. Cela permet de mieux se comporter vis-à-vis de dame nature, surtout par ces temps où les médias font du réchauffement climatique leurs choux gras.

 

L’étape de la germination

Début du processus, la germination ne s’enclenche que lorsque les conditions environnementales favorables sont réunies. Il en est de même pour le cycle de vie des plantes à autofloraison. Sensory Seeds en parle d’ailleurs de façon plus approfondie sur sa plateforme.

La germination nécessite trois éléments :

  • la lumière ;
  • l’humidité ;
  • la température.

Soulignons que si certaines graines ne peuvent germer qu’en présence de lumière, d’autres exigent le noir total.

 

La phase dite de croissance végétative

Consécutive à la germination, la croissance végétative favorise le déploiement des racines. Objectif, donner de la stabilité à la plante tout en allant chercher l’eau et les nutriments en profondeur.

La croissance végétative est aussi l’étape dédiée au développement de la tige. Celle-ci assure un bon maintien de la plante en position verticale. C’est de cette manière que les feuilles peuvent emmagasiner de l’énergie solaire pour la photosynthèse.

Photosynthèse ? Le terme désigne le mécanisme par lequel les plantes transforment la lumière du soleil en ressources chimiques, lesquelles sont indispensables pour leur croissance.

 

L’étape de la floraison

Ici, le cycle de vie des plantes se concentre sur la croissance des organes et du système de reproduction. Mais il faut savoir que des facteurs externes interviennent dans le déclenchement de la floraison.

Parmi eux, il y a les variations de température. Elles doivent idéalement être modérées pour favoriser le processus. L’exposition aux rayons solaires détermine aussi, par sa durée, le bon déroulement de la phase de floraison.

 

La pollinisation

Lorsque le pollen d’une fleur est transféré à une autre, on parle de pollinisation. Cette opération a pour but la fécondation. Quand cette étape du cycle de vie des plantes se réalise via le vent, on parle de pollinisation anémophile.

Il arrive que les insectes, comme les papillons et les abeilles, se chargent de déplacer le pollen d’une fleur à une autre. Dans ce cas, il s’agit d’une pollinisation entomophile.

Soulignons que cette phase du cycle est l’une des plus déterminantes pour la reproduction des végétaux. Son effet bénéficie fortement à la biodiversité.

 

L’élaboration des graines et leur dispersion 

La production des graines constitue une conséquence logique de tout ce qui a précédé. La migration des pollens favorise la fécondation qui, elle, donne naissance aux fruits. Ceux-ci contiennent des graines, lesquelles assureront la multiplication de l’espèce en se dispersant. Détaillons un peu.

Le phénomène de fécondation transforme l’ovule en une graine et la fleur, en un fruit. Quant à la dispersion, elle se réalise grâce :

  • au vent ;
  • à l’eau ;
  • aux animaux.

De cette façon, les espèces végétales parviennent à gagner du terrain et à occuper de nouveaux espaces.

Comme on peut le voir, la dispersion s’avère incontournable dans la perpétuation du règne végétal. Cela dit, chacune des phases du cycle de vie des plantes reste nécessaire et irremplaçable par quoi que ce soit.

 

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