Quelle est l’histoire du CBD ?

Le CBD (ou cannabidiol) est une molécule issue de la première plante cultivée par l’homme : le chanvre ou cannabis. Cette plante à fleurs aux nombreuses vertus pousse en général en milieux humides, tropicaux et montagneux. L’homme exploite ainsi les propriétés de ses fibres solides et de ses graines nourricières. Découvrez dans cet article l’histoire et la découverte du CBD.

L’histoire de la molécule de CBD

Le chanvre fait partie des plantes les plus anciennes cultivées par l’homme. Les diverses études réalisées ont prouvé que le CBD, tiré de ses fleurs, avait une forte aptitude à interagir avec les neurones, d’où sa capacité à ralentir les effets de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer.

En 1940, l’Américain Roger Adams et le Britannique Alexander Todd ont découvert l’existence de la molécule de CBD, suite à une première extraction. Le Docteur Raphaël Mechoulam et Yuval Shvo ont ensuite constaté la présence d’une quantité importante de tétrahydrocannabinol THC dans cette plante en 1964. Mais c’est dans les années 70 qu’ils ont réellement découvert les propriétés thérapeutiques de cette molécule. La molécule du CBD a été brevetée par le gouvernement des États-Unis le 7 octobre 2003. En effet, cette dernière a été prouvée comme un élément neuroprotecteur.

Le CBD s’est ensuite répandu partout dans le monde afin que les consommateurs puissent bénéficier de ses vertus apaisantes au quotidien. Si vous souhaitez vous procurer des produits à base de CBD de haute qualité, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de Republik Garden, où vous trouverez une large gamme d’articles, allant des infusions aux huiles de CBD, en passant par du miel et des crèmes pour la peau.

Comment s’effectue l’extraction du CBD ?

Le CBD peut se présenter sous plusieurs formes, notamment en huile et en distillat CBD. La plante de chanvre doit être de qualité optimale pour pouvoir fournir un CBD de qualité thérapeutique. La variété de chanvre utilisée, la composition du sol, le type de culture, la provenance géographique, ainsi que l’emplacement de la plantation sont pris en compte. L’extraction du CBD doit être faite à partir d’une variété de plantes autorisée. Pour produire un produit à base de CBD, le fabricant doit procéder à une extraction des terpènes et des cannabinoïdes de la plante. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour l’opération.

L’extraction par CO2

Le processus d’extraction par CO2 consiste à isoler la molécule à l’aide d’un système en circuit fermé. Cette méthode est parfaitement maîtrisée par les scientifiques, la technique est ainsi considérée comme la plus efficace. Ce procédé très développé est privilégié dans le secteur industriel. Le principe consiste à extraire de manière sélective les molécules. Le CO2 est chauffé à une température critique pour favoriser la décarboxylation des acides, jusqu’à l’obtention d’un état entre le gazeux et le liquide.

Durant la transformation, la solution perd une molécule de CO2, et les acides cannabinoïdes se transforment en cannabinoïde actif. Avec une extraction supercritique, il est important de garder la température relativement basse. Cette technique permet de préserver les molécules traitées.

L’extraction par l’huile végétale

Cette méthode d’extraction du CBD est classée parmi les plus rapides, les plus sûres et les plus naturelles. Elle permet d’arriver à un produit final net, sans aucune présence de résidu. L’extraction se fait à base d’huile de sésame, d’huile d’olive ou d’huile de coco. L’huile doit être chauffée, ensuite épurée à travers la plante, ce qui permet d’extraire le cannabidiol. L’avantage de l’extraction par l’huile est l’assurance d’obtenir un produit fini aux vertus et aux nutriments intacts.

Cette méthode d’extraction ne permet cependant pas d’obtenir une importante teneur en CBD. Ceci s’explique par la difficulté du contrôle des cannabinoïdes extraits. Les produits finis obtenus après extraction par l’huile ne peuvent pas se conserver aussi longtemps que ceux réalisés avec d’autres méthodes.

L’extraction par solvant liquide

La dernière méthode d’extraction du CBD est celle par solvant liquide. Elle peut se faire avec du butane, de l’éthanol, de l’alcool isopropylique ou de l’hexane. Le processus consiste à placer les plantes de chanvre dans un solvant pour extraire les molécules. Le solvant s’évapore lors du chauffage, ce qui permet de ne garder que le cannabidiol.

Même si elle est souvent très utilisée par les professionnels, cette technique est la plus risquée. Ceci s’explique par l’utilisation des solvants qui sont inflammables. De ce fait, leur manipulation requiert énormément de précautions afin d’éviter tout accident. La molécule CBD obtenue peut perdre ses propriétés et même être altérée. La qualité du résultat final n’est pas garantie et certains résidus chimiques peuvent être présents dans le produit fini.

Le CBD et la législation

À l’heure actuelle, la consommation et la vente du CBD sont autorisées en France. Il en est de même pour la culture de chanvre. Cependant, selon l’article R.5132-86 du 22 août 1990 du CSP ou du Code de la santé publique, le CBD doit provenir d’une variété de cannabis appelée Sativa L. Cette dernière est la seule autorisée par la réglementation.

Le produit final doit être issu d’une plante à faible teneur en THC, avec un taux de moins de 0,2%. Une certification par un laboratoire spécialisé est par ailleurs requise pour ce type de produit.