Aussi surprenant que cela puisse paraître, le poil, cet élément filamenteux qui pousse sur la peau, présente de nombreuses utilités. Tandis que certains assurent une protection contre les irritations, captent les odeurs, d’autres filtrent le son et certaines poussières. Si ces derniers ont un rôle important, d’autres ne nous sont plus autant indispensables. C’est le cas de ces poils, vestiges de notre vie préhistorique qui recouvraient autrefois notre corps pour nous protéger du froid.
Aujourd’hui sources de mal-être, de dégoût, mais aussi de complexes, pas facile d’assumer cette pilosité. Alors, on s’en remet à la cire, au rasoir, à la pince à épiler, à la crème dépilatoire ou encore à l’épilateur électrique pour en finir avec tous ces poils à la Chewbacca. Mais voilà, si ces poils au torse, au dos, aux jambes et aux aisselles notamment finissent par disparaitre, le résultat n’est que temporaire. D’autant que pour avoir un rendu net, lisse et impeccable il faut du temps, beaucoup de temps et de l’argent.
STOPPPPPP ! Fini les poils qui nous rendent la vie impossible : et si l’épilation longue durée était la solution ? Gros plan.
Sommaire
L’épilation définitive, l’épilation au laser
Pour en finir avec cette masse de poils tout comme d’avec ce duvet disgracieux, rien de tel que l’épilation définitive grâce au laser. L’épilation définitive au laser est une technique médicale pratiquée par un professionnel, en général un dermatologue.
Le principe est très simple. Sous l’action d’un rayon lumineux laser, le bulbe et le follicule pileux sont éliminés. L’épilation définitive se déroule sur plusieurs séances. Au fur et à mesure des séances, le nombre de poils diminue, la zone épilée devient « nue » (si le traitement est respecté notamment).
À noter que cette technique n’est notamment pas conseillée pour les personnes albinos, souffrant de maladies auto-immunes ou de maladie de peau comme l’eczéma.
L’épilation définitive, la meilleure période
La meilleure période pour démarrer un traitement d’épilation définitive au laser est en général un mois à un mois et demi après la dernière exposition au soleil. Exit donc la période de l’année où l’on s’expose au soleil, où l’on fait la crêpe sur la plage, où l’on se baigne en mer ou en piscine ou encore où l’on utilise de l’auto bronzant pour avoir la peau hâlée. Rien de tel qu’une peau « débronzée » pour avoir un rendu optimum et le plus durable possible.
En marge, il faut éviter l’exposition solaire et les baignades les semaines qui suivent l’épilation définitive au laser. C’est pourquoi commencer le traitement dès l’automne-hiver est la période idéale.
Cet article peut vous intéresser : Minceur : qu’est ce que la lipocavitation ?
L’épilation définitive, les précautions
S’il convient de laisser passer l’été avant de démarrer une épilation définitive au laser, il est d’autres astuces qui optimisent le rendu. C’est le cas de la « dernière épilation ». Plus le poil est foncé et épais et plus la séance d’épilation au laser sera efficace.
En effet, dans l’épilation au laser, le faisceau lumineux se concentre sur la mélanine contenue dans le poil, plus cette concentration est importante et plus le poil est détruit à la racine. Rien de tel que de se raser au rasoir pour rendre la repousse des poils la plus foncée et épaisse possible.
Et parce qu’il faut garder ces poils au moins un mois avant la première séance, mieux vaut attendre l’automne. Après chaque séance, il convient de suivre les recommandations du praticien pour prendre soin de la peau et de bien hydrater la peau même de l’intérieur.
L’épilation définitive, le résultat
Si le médecin adapte les réglages du laser par rapport à la couleur de la peau et au type de poils l’épilation définitive se fait fonction de l’âge. Si les séances commencent en général à partir de 30 ans pour la femme, la maturité hormonale chez l’homme est plus tardive. Il est donc préférable de passer à cette technique d’épilation définitive aux alentours de 35-40 ans chez l’homme.
Quant au nombre de séances, cela dépend d’une personne à l’autre. Fonction de la carnation, de l’importance de la pilosité, de la couleur des poils, mais aussi de la zone à traiter, le nombre de séances sera bien différent. C’est pourquoi, le résultat dépend grandement du rendez-vous préparatoire. Ce rendez-vous avec le praticien permet de définir les modalités du traitement, mais aussi d’établir le dossier complet (antécédents médicaux, pathologies, opérations, allergies, traitement médical, habitudes en matière d’épilation, sensibilité de la peau, exposition solaire, cicatrice, …). Une seule séance ne suffit donc pas pour éradiquer les poils.
À noter que des séances ponctuelles de retouche peuvent être nécessaires suite à des modifications hormonales comme suite à une grossesse par exemple.