L’agriculture occupe une grande part dans l’économie française. Le maraîchage représente 11 % de ce secteur avec environ 530000 hectares dédiés aux fruits et légumes. C’est donc une filière qui a une place de choix dans le quotidien des Français. Nous vous proposons dans ce billet un tour d’horizon sur la question.
Sommaire
Le maraîchage : qu’est-ce que c’est ?
L’agriculture maraîchère est la production de fruits et légumes dans le but d’en faire un profit à travers la commercialisation. Elle recouvre la réalisation des légumes frais sous abris ou en plein champ. On peut la catégoriser en fonction des spéculations, du mode de conduite ou de commercialisation. Par ailleurs, elle se distingue de la culture potagère ou du jardinage.
En France, les maraîchers sont présents un peu partout sur le territoire. Cependant, ils sont plus concentrés en Bretagne, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais et Picardie. La France est le 4ème producteur de légumes frais en Europe selon Agreste 2018. C’est une filière qui permet d’approvisionner les marchés et supermarchés en fruits et légumes.
En maraîchage, on distingue deux styles de culture : celle sous serre ou en plein champ. En effet, le premier mode suggère une organisation différente du travail. Il nécessite davantage de spécialisation et un encadrement régulier. Toutefois, les compétences demeurent insuffisantes dans le milieu du maraichage.
Par contre, la culture en plein champ est essentiellement alimentée par la main-d’œuvre familiale.
Quelles sont les cultures maraîchères qu’on retrouve en France ?
En matière de produits maraichers, on retrouve deux grands groupes : les légumes et les fruits. S’agissant de la première catégorie, la principale culture est celle de la pomme de terre. Ensuite vient celle de la tomate et de la carotte. Le maïs doux, la salade, les haricots verts, les oignons et les choux-fleurs sont les productions qui viennent en dernier en termes de quantité.
S’agissant des fruits, la pomme est de loin la culture la plus importante. En effet, elle occupe la moitié de la production de ce deuxième groupe. L’hexagone en est d’ailleurs l’un des principaux exportateurs. On peut la retrouver à tout moment de l’année dans les commerces. En outre, d’autres fruits non moins considérables sont également cultivés en France.
Les pêches, les nectarines, les poires et les abricots constituent, eux aussi, une part importante de la production de fruits. De plus, les départements d’outre-mer sont spécialisés dans la culture d’ananas et de bananes. Rappelons que le maraîchage est le principal moteur des légumes bio.
Par ailleurs, les denrées issues du maraîchage sont aussi utilisées par les unités de transformation comme input. Environ 39 % des légumes et 15 % des fruits rentrent dans le mécanisme de transformation afin de donner vie à des biens manufacturés.
Le maraîchage : quel marché s’offre à vous ?
L’usage dans le domaine est de définir le circuit de vente même avant de se lancer dans la production. Votre méthodologie de travail et la gamme de légumes dépendent essentiellement du système de commercialisation. En effet, vous avez la possibilité de vendre vos cultures directement à la ferme. Vous pouvez également décider d’un mécanisme de distribution en dehors avec l’aide d’internet, des associations paysannes, etc.
L’autre option que vous avez est de le faire par le biais des intermédiaires. Vous pouvez faire les échanges avec les grossistes, les restaurateurs et autres. Par ailleurs, la commercialisation en circuit court demande une forte implication du producteur. Ceci parce que vous aurez à vous occuper vous-même de la vente. On consacre en moyenne la moitié du temps à préparer les récoltes.
Dans ce schéma, le plus grand risque est que le volet commercial prenne le pas sur les obligations culturales.