Les chevaux sont des animaux caractérisés par une alimentation assez frugale. Ils se contentent le plus souvent de brouter de l’herbe et de croquer dans quelques fruits. Malheureusement, l’herbe n’a plus une teneur suffisante en nutriments du fait de la surexploitation et de la fertilisation extrême des champs et des prés. L’alimentation « conventionnelle » est par conséquent loin d’offrir à un cheval tous les éléments nutritifs dont son organisme a besoin pour son bien-être.
Pour prévenir des carences nutritionnelles, il est alors nécessaire que les propriétaires de chevaux supplémentent l’alimentation de leurs bêtes. Nous faisons le point sur les sources d’éléments nutritifs qui vous aideront à équilibrer les rations de votre cheval.
Sommaire
Les vitamines et oligo-éléments essentiels à un cheval
Les besoins d’un cheval varient énormément selon qu’il est en phase de gestation, d’allaitement ou de croissance. De manière générale, il aura néanmoins besoin d’un apport tout aussi consistant qu’équilibré en minéraux et en vitamines liposolubles. Les besoins en vitamines hydrosolubles sont ainsi plutôt secondaires sauf si l’on parle d’un cheval sportif. L’animal aura surtout besoin de vitamines liposolubles (A, D, E, K). En cas de carence de l’une de ces vitamines, il faudra donner du CMV à votre cheval de toute urgence. Il faudra tout particulièrement surveiller l’apport en vitamine A parce qu’elle est indispensable à la croissance, à la vision et à la fertilité de l’animal.
C’est également le cas de la vitamine D, un élément incontournable pour l’ossification. Pour ce qu’il en est des minéraux, l’alimentation du cheval doit être supplémentée en macro-éléments et en oligo-éléments. Les macro-éléments sont notamment indispensables à l’animal pour sa solidité osseuse et dentaire, pour sa croissance musculaire et pour les différentes réactions enzymatiques. Les éléments prépondérants sont le calcium, le phosphore, le sodium et le magnésium. Un apport en oligo-éléments (zinc, iode, cobalt, etc.) sera aussi très important même si les proportions devront être beaucoup plus faibles. C’est notamment le cas :
- du cuivre, une substance antianémique,
- du fer, un constituant essentiel de l’hémoglobine,
- du manganèse, un indispensable au développement osseux et à la fertilité.
Ces substances sont de surcroît nécessaires au cheval parce qu’elles catalysent la synthèse de plusieurs systèmes enzymatiques et d’hormones. Si vous cherchez du CMV pour cheval, nous vous recommandons de vous rendre sur un site spécialisé en phytothérapie et aromathérapie pour chevaux.
Le CMV : complément minéral vitaminé pour satisfaire les besoins du cheval
Le cheval est un immense animal herbivore. L’alimentation usuelle n’a donc que très peu de chances de satisfaire ses besoins en minéraux et en vitamines. Un cheval exclusivement nourri à l’herbe pourrait présenter d’importantes carences. Les cultures intensives et les pollutions de toutes sortes ont rendu les terres et fourrages actuels pauvres en éléments nutritifs. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de parachever les rations journalières du cheval avec un complément minéral vitaminé (CMV).
Ces substances viennent combler les manques dans l’alimentation de l’animal, mais aussi compenser certains excès. Les CMV aident notamment à équilibrer les rapports d’assimilation des différents éléments minéraux, et par la même occasion, à limiter l’acidification de l’organisme. À terme, ils aident le métabolisme de l’animal à performer et à maintenir un bon état de santé.
Quelles sont les sources naturelles de vitamines pour un cheval ?
Les CMV ont une importance cruciale dans le développement de votre cheval. Leur dénomination l’induit clairement : ce sont des compléments et ils ne doivent en aucun cas remplacer les sources naturelles de vitamines de l’animal. Un effort doit par conséquent être fait pour maintenir l’alimentation du cheval aussi équilibrée et diversifiée que possible. Pour commencer, une herbe de bonne qualité doit constituer la base de son alimentation.
L’herbe et les autres fourrages verts sont d’excellentes sources de vitamines A, D et E. C’est la raison pour laquelle un animal régulièrement nourri présente rarement des carences de ces éléments. Les fourrages perdent en revanche leur teneur en vitamines dans le processus de conservation. En hiver par exemple, il serait alors une bonne chose de donner à manger des carottes, de l’avoine verte ou encore de la luzerne déshydratée à votre cheval pour compenser le manque de vitamines.
Consultez un vétérinaire si vous avez des questions sur l’alimentation de votre cheval
Le vétérinaire équin reste la personne la mieux indiquée pour donner les conseils les plus pertinents sur l’alimentation d’un cheval. Connaître les différents éléments dont votre cheval a besoin est une chose, mais savoir maîtriser les quantités qu’il lui faut quotidiennement en est une autre. Il faut par ailleurs savoir que le déficit d’un élément peut se montrer tout aussi néfaste que son excès.
Consulter souvent un vétérinaire afin de suivre la croissance de l’animal devient alors une nécessité. Ce dernier sera d’une grande aide autant pour la nutrition que pour l’entretien et le bien-être en général du cheval. Les rendez-vous chez le vétérinaire seront également l’occasion de bénéficier de conseils supplémentaires et de procéder à des bilans ciblés pour détecter d’éventuelles carences et les corriger rapidement.