À l’approche de la nouvelle année, de nombreuses personnes prennent la résolution d’arrêter le tabagisme. Pour certains, il s’agit d’une tentative réussie, mais pour d’autres, cette habitude peut être pénible à abandonner.

Pour les soignants qui se trouvent dans cette situation, les chauffe-tabac et les e-cigarettes peuvent être envisagés comme une solution aux problèmes. Ces appareils permettent aux utilisateurs de continuer à profiter de l’expérience de la cigarette sans exposer leur entourage à la fumée secondaire nocive.

En outre, ils peuvent constituer une option moins coûteuse que les cigarettes traditionnelles.

De nombreuses personnes décident d'arrêter le tabac. Pour certains, il s'agit d'une tentative réussie, mais pour d'autres, cette habitude est dure à abandonner.

Le processus de combustion et ses effets indésirables

Le processus de combustion est toxique en raison de la libération d’un certain nombre de produits chimiques toxiques dans l’air. Ces produits chimiques peuvent avoir un impact négatif sur la santé humaine, en provoquant des problèmes respiratoires, des cancers et d’autres maladies. Les cigarettes traditionnelles créent une combustion au moment de la combustion du tabac, mais grâce à des technologies plus récentes comme les cigarettes électroniques et les systèmes de chauffage du tabac, cette réaction peut être contournée.

Le tabac dans les chauffages ou un liquide de nicotine dans les e-cigarettes sont seulement chauffés au lieu de s’enflammer. Bien que de nombreuses personnes aient entendu dire que ces produits libèrent moins de substances chimiques nocives dans l’air, certains restent sceptiques. Cependant, des études menées récemment montrent de manière concluante que les e-cigarettes sont nettement moins nocives que les cigarettes ordinaires et peuvent même aider les fumeurs à arrêter complètement.

La substance nicotine ne pose pas de problèmes majeurs

Tous les spécialistes le savent, la nicotine n’est pas la seule substance contenue dans la cigarette qui peut être nocive pour la santé. Le processus de combustion est à l’origine de la production de milliers de produits chimiques, souvent considérés comme des agents nuisibles et cancérigènes. De nombreux scientifiques pensent que le principal problème du tabagisme n’est pas la nicotine, mais plutôt le processus de combustion lui-même. La compréhension de cette réalité permet de mieux éduquer les patients sur les risques du tabagisme et de les aider à arrêter définitivement.

Pensez à votre entourage

La plupart des consommateurs sont conscients des dangers du tabagisme passif, mais peu d’entre eux savent que la fumée tertiaire peut être tout aussi nocive. La fumée tertiaire est la fumée qui s’accroche aux vêtements, à la peau et aux cheveux après qu’un fumeur a terminé sa cigarette. Ce résidu peut persister longtemps après que le fumeur a quitté la pièce, et peut être tout aussi dangereux que l’inhalation directe d’une cigarette. Selon certaines études, la fumée tertiaire contient bon nombre des mêmes substances chimiques nocives que la fumée secondaire, notamment la nicotine, le monoxyde de carbone et le goudron.

Dans une étude, la teneur en nicotine de la fumée tertiaire était en fait plus élevée que celle de la fumée secondaire. En effet, les produits du tabac sont conçus pour libérer lentement la nicotine, de sorte que les fumeurs continuent à ressentir ses effets même après avoir éteint leur cigarette. La fumée tertiaire est une menace invisible que les non-fumeurs négligent souvent, mais elle peut avoir de graves conséquences sur la santé.

La relation particulière entre les infirmières et les cigarettes

Selon une enquête récente, les infirmières et la cigarette entretiennent une relation particulière. En effet, près de 30 % des personnes interrogées dans le secteur des soins aux personnes âgées ont recours à la cigarette pour évacuer le stress causé par les difficultés liées au travail. Mais fumer donne également aux infirmières l’occasion de nouer des liens avec leurs collègues.

En moyenne, les infirmières fumaient environ 20 cigarettes par jour, soit un tabagisme relativement important. Parmi les personnes interrogées, seules 23 % ont déclaré avoir tenté d’arrêter de fumer au cours de l’année écoulée. Étonnamment, plus de la moitié des infirmières n’ont jamais essayé d’arrêter de fumer des cigarettes. Malgré les conséquences négatives de la cigarette sur les patients observées chaque jour, un grand nombre d’entre elles ne souhaitent pas arrêter la cigarette ou ne sont pas assez motivées sur ce point même si elles l’aimeraient.

L’avis d’experts indépendants

Les fabricants de chauffe tabac ou de cigarettes électroniques pourraient également faire des promesses excessives quant aux capacités potentielles de ces produits. Pour simplifier, le mot « sain » ne peut être associé à la cigarette, électronique ou pas. Cependant, si vous écoutez attentivement, les fabricants ne promettent pas non plus la santé. La « réduction des risques » est de plus en plus mise en avant par des experts n’ayant aucun intérêt financier dans le marché des cigarettes ou de cigarettes électroniques.

Selon un rapport récent sur le sevrage tabagique, les informations disponibles ne sont pas encore suffisantes pour comparer les cigarettes électroniques et les produits Iqos. Les effets à long terme de ces dispositifs sont encore inconnus, précise le rapport. Les fumeurs pourraient toutefois réduire leurs risques en passant à la cigarette électronique ou à l’Iqos. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires sur les effets à long terme de ces produits sur la santé, ils pourraient constituer une alternative moins nocive pour les fumeurs qui souhaitent réduire leur risque de problèmes de santé liés au tabac.

Dans le cadre de la réglementation du tabac, le rapport d’un groupe d’étude de l’OMS explique comment la réduction des dommages causés par les produits de substitution peut jouer un rôle clé dans la diminution des décès et des décès liés au tabac. Selon le groupe, la nicotine, bien qu’elle ne soit pas une drogue mortelle, est souvent le vecteur des maladies liées au tabac. Si une alternative pouvait être proposée aux fumeurs sans la fumée nocive, en plus de s’aider de conseils divers disponibles sur internet (par exemple sur https://www.stop-cigarette.org), la plupart des dommages causés par le tabac seraient évités. Les produits suggérés comme substituts pourraient réduire efficacement les taux de décès et de troubles liés au tabac.

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