Affaissement de la poitrine après une grossesse, allaitement ou perte de poids, agénésie mammaire, hypoplasie mammaire, seins asymétriques ou tubéreux : voici quelques raisons pouvant conduire à une augmentation mammaire. Le point commun de chaque intervention est avant tout d’aboutir à un résultat naturel et satisfaisant. Pour cela, les spécialistes utilisent plusieurs techniques chirurgicales pour redonner aux femmes qui le désirent, la poitrine tant rêvée.

Quel est le principe de l’augmentation mammaire ?

L’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale à laquelle de nombreuses femmes ont recours de nos jours. Elle consiste à augmenter le volume de la poitrine grâce à des implants ou à l’aide d’une injection de graisse prélevée sur les cuisses ou les fesses de la patiente. Toutefois, lorsque le relâchement de la poitrine est conséquent, le spécialiste peut combiner les deux méthodes. Ainsi, la pose des prothèses peut être associée à une mastopexie (lifting mammaire) afin d’augmenter le volume des seins et améliorer la fermeté de ces derniers.

La finalité de l’opération est de permettre aux femmes de retrouver confiance en elles en s’affranchissant des complexes liés à la taille ou à la forme de leur poitrine. Par ailleurs, le spécialiste choisit la technique chirurgicale en se basant sur les spécificités de la morphologie de chaque patiente.

L’augmentation mammaire à l’aide d’implants d’apparence naturelle

La pose des implants demeure aujourd’hui la technique la plus répandue pour réaliser une augmentation mammaire. Cette technique chirurgicale est non seulement efficace pour donner du volume aux seins, mais aussi pour remodeler la forme initiale des seins. Il existe divers types d’implants de forme ronde ou plus anatomique. Néanmoins, l’utilisation des implants de forme anatomique garantit un rendu beaucoup plus naturel et esthétique.

De même, les prothèses mammaires en hydrogel ou en silicone sont réputées pour produire des résultats naturels. Pour procéder à l’augmentation mammaire, le spécialiste a la possibilité d’introduire les implants par différentes voies (cinq au total). Les zones les moins visibles sont : sous-mammaires, sous-aréolaires et axillaire.

Chirurgie mammaire : la voie sous-mammaire

Lorsque l’implant est introduit dans cette zone, cela signifie que la cicatrice linéaire se trouvera au niveau du sillon sous-malaire des seins. Cette option présente de nombreux avantages. Vous pouvez donc trouver un spécialiste pour une augmentation mammaire à Paris dès maintenant, car après la chirurgie, aucune cicatrice sur vos seins ne sera visible. La cicatrisation à ce niveau est de très bonne qualité et vous ne risquez presque pas de développer une coque péri-prothétique. De même, le procédé sous-mammaire est adapté à toutes les tailles d’implants, y compris les gros volumes.

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La voie sous-aréolaire

L’introduction des prothèses mammaires par la voie sous-aréolaire implique que la cicatrice va se situer au niveau de la partie inférieure de l’aréole des seins. En effet, les implants sont mis en place grâce à une incision sur la zone aréolaire. Pendant l’intervention, le spécialiste peut positionner les prothèses derrière la glande, en avant des muscles pectoraux (implantation pré-musculaire). Dans d’autres cas, la position des implants est rétro-musculaire, c’est-à-dire en arrière des muscles pectoraux.

La première position (devant le muscle pectoral) est adoptée lorsque la patiente dispose d’un volume mammaire assez conséquent qui permet de recouvrir la prothèse. L’implant est mis derrière le muscle pectoral dans le souci d’être dissimulé au maximum lorsque les seins de la patiente sont relativement petits.

Même si la qualité de cicatrisation de l’aréole est bonne, il faut souligner que la cicatrice est potentiellement visible en raison du positionnement de l’aréole et du mamelon. De ce fait, la voie sous-aréolaire n’est avantageuse que lorsque les spécificités anatomiques de la patiente le favorisent :

  • la patiente présente des aréoles de bonne taille,
  • la patiente possède une peau blanche avec des aréoles très claires,
  • hypotrophie mammaire considérable suivie d’un sillon mammaire non défini ou mal défini,
  • la patiente présente des « seins tubéreux » qui, en plus d’une augmentation mammaire, nécessitent une réduction de la taille des aréoles anormalement élargies.

Toutefois, la voie sous-aréolaire peut être utilisée pour l’augmentation mammaire lorsque la patiente en fait la demande. Cela se produit généralement lorsque celle-ci souhaite éviter une cicatrice sous-mammaire.

La voie axillaire

La voie axillaire se trouve au niveau du pli naturel de l’aisselle. Elle peut être utilisée dans le cadre d’une première opération d’augmentation mammaire. La pose des implants mammaires via cette zone ne provoque aucune cicatrice sur les seins. La cicatrice qui résulte de l’intervention chirurgicale est linéaire et se localise dans le creux axillaire. Toutefois, l’usage de cette voie est déconseillé lorsque les seins de la patiente présentent un affaissement ou une distension cutanée.

Par ailleurs, la voie axillaire présente une multitude d’inconvénients, ce qui fait qu’elle est de moins en moins pratiquée :

  • les risques d’hématome post-opératoire sont élevés,
  • les implants peuvent avoir du mal à s’intégrer dans le pôle inférieur du sein et migrer donc secondairement vers le haut,
  • la réalisation d’une nouvelle voie est nécessaire lors d’un changement d’implants.

La technique du lipofiling pour réaliser une augmentation mammaire

Encore appelé lipogreffe ou lifting mammaire, le lipofiling est une chirurgie esthétique qui se présente sous la forme d’une injection de graisse au niveau de la poitrine. Cette graisse (graisse autologue) est prélevée sur différentes parties du corps de la patiente (poignées d’amour, culotte de cheval, fesses, ventre…). Les tissus adipeux collectés subissent un processus de purification avant d’être réinjectés dans la poitrine.

Le lipofilling a la particularité d’être une technique naturelle. Cette chirurgie offre un résultat assez modéré et stable. Néanmoins, le lifting mammaire possède quelques inconvénients. Premièrement, les graisses réinjectées dans les seins ont tendance à se résorber.

Ainsi, le chirurgien plasticien doit planifier plusieurs séances de lipofiling avant d’atteindre un résultat satisfaisant. Ensuite, la technique du lipofiling est généralement pratiquée chez les jeunes femmes puisqu’elle comporte des risques de tumeurs et les femmes plus âgées présentent un risque plus élevé.

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Comment se déroule une opération d’augmentation mammaire ?

Le déroulement d’une opération d’augmentation mammaire se décline en plusieurs phases. Avant l’intervention chirurgicale proprement dite, la patiente doit consulter le spécialiste pour que ce dernier réalise les diagnostics ou les examens nécessaires.

La première consultation

Lors de cette première consultation, le chirurgien plasticien recense tous les antécédents médicaux de la patiente. Cela vise principalement à s’assurer de la possibilité de pratiquer l’opération d’augmentation mammaire. La patiente est amenée à poser toutes ses questions afin d’opter pour la technique chirurgicale adaptée à sa morphologie.

À la fin de la première consultation, le spécialiste fournit un devis détaillé ainsi qu’une fiche sur l’augmentation mammaire à la patiente. Toutefois, en fonction de l’âge et des antécédents médicaux de la patiente, le spécialiste peut prescrire des examens complémentaires tels que l’examen sanguin, l’échographie mammaire et la mammographie.

La première consultation permet d’aboutir à un bilan diagnostic précis de la nature de l’augmentation mammaire à réaliser.

La deuxième consultation

Cette deuxième consultation permet au chirurgien esthétique de fournir les détails de l’intervention à la patiente. C’est aussi le lieu pour la patiente de poser les dernières questions avant l’opération de l’augmentation mammaire.

Au cours de ce tête-à-tête entre le chirurgien et la patiente, cette dernière peut essayer différents volumes de prothèses mammaires. Le spécialiste prend ensuite quelques photos préopératoires et précise la date de l’intervention à la patiente.

L’intervention chirurgicale

L’intervention chirurgicale est la phase opératoire de l’augmentation mammaire. Elle est réalisée sous anesthésie générale dans le bloc opératoire du chirurgien esthétique. Le spécialiste est souvent accompagné par une équipe médicale expérimentée, de l’intervention chirurgicale jusqu’au pansement.

Si l’augmentation mammaire est faite à l’aide des prothèses, l’intervention dure une heure. La lipofiling requiert quant à elle une intervention chirurgicale d’environ 2 heures.

Les suites postopératoires

La patiente peut ressentir quelques douleurs assez légères lorsque les implants sont placés derrière le muscle. Toutefois, les médecins anesthésistes peuvent prescrire des soins spécifiques (prise d’antalgiques par exemple) en cas d’accentuation des douleurs.

Après l’intervention chirurgicale pour une augmentation mammaire, la patiente n’a pas besoin de recevoir des soins infirmiers. Les soins recommandés par le chirurgien se présentent sous la forme d’une douche et un lavage quotidien des cicatrices de l’opération à l’aide d’un savon.

Au bout d’environ 3 semaines, la cicatrisation complète des plaies est acquise. Néanmoins, la patiente devra porter un soutien-gorge de contention durant 6 semaines. Cette mesure vise notamment à limiter l’œdème et maintenir l’implant en bonne position.

Après l’opération, la patiente doit suspendre toute activité physique et sportive pendant 3 mois. De plus, en fonction de la profession de la patiente, un arrêt de travail allant d’une à semaine à 15 jours doit être observé.

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